Omega:

Comme son nom l’indique, vous allez retourner sur Omega, cette station spatiale renégate, repaire de bandits et autres voyous. Cette nouvelle aventure (car il s’agit plus d’une aventure que d’une mission), brise un petit peu vos habitude, principalement pour la raison suivante : dites adieu à vos coéquipiers, ils ne vous accompagneront pas. Votre soutien ne sera cette fois-ci personne d’autre qu’Aria T’Loak, la reine terrible d’Omega !

Bienvenue à Omega!

On a droit à un gros effort sur Aria, pas de doutes à avoir là-dessus ! Découverte dans l’épisode précédent, retrouvée dans Mass Effect 3, c’était un personnage tertiaire dont on voulait en savoir plus. On savait qu’elle dirigeait Omega d’une main de fer, mais sans plus. Dans ce DLC, Bioware a fait un gros travail pour que son look corresponde parfaitement à l’idée qu’on s’en faisait : terrible. Froide. Sexy. Brutale. L’Asari a eu droit à un lifting spécial puisque la texture de sa peau semble plus travaillée, plus réussie que celle de Liara, c’est du moins ce qu’il nous semble lors de la multitude de gros plans sur son visage (ou peut-être n’est-ce rien d’autre qu’une impression donnée par les angles et les éclairages…).

The queen is back in town.

Omega offre une toute nouvelle expérience de jeu, principalement parce que vos coéquipiers sont remplacés par Aria et une de ses amies Turienne. Aria a quant à elle deux nouveaux sort : Lash (que je n’oserai traduire car le nom français est assez ridicule), et la Fusée. Ce dernier sort est réellement surpuissant, une énorme explosion biotiques plus dangereuse que vos grenades, et tellement jouissif que j’ai décidé de me l’ajouter à mon personnage (option possible sans triche via l’infirmerie, pour ceux qui se demande comment une telle chose est possible). C’est d’ailleurs dommage que vous ne pussiez pas intégrer Aria dans votre équipe… définitivement. Mais vous pouvez emporter une petite partie d’elle si vous décidez d’apprendre son pouvoir, dès qu’il est disponible !

Une réalisation de haute volée.

Le scénario de ce DLC est un peu mis de côté, non pas parce qu’il est mauvais, ce n’est pas le cas, mais parce qu’en plus d’être assez cliché et limité, il est occulté par l’action omniprésente. Il ne s’agit ni plus ni moins que de reprendre Oméga à Cerberus, qui a réussi à mettre Aria à la porte. Cette dernière, revancharde comme pas deux, ne risque pas de laisser passer cela, et est prête à tout pour la reprendre ! Et ce avec votre aide ! Simpliste à première vue, le tableau s’assombrit quand vient se joindre à l’équipe, plus ou moins clandestinement, une Turienne, ancienne amie d’Aria et chef de la résistance d’Omega. Cette dernière, faisant passer la sécurité des citoyens avant tout, est clairement l’opposée d’Aria. La confrontation des deux idéalismes vous oblige à prendre parti, à vous ranger d’un côté ou de l’autre assez régulièrement. Ceci vous permet ainsi d’affiner l’orientation psychologique de votre personnage, pragmatique si vous suivez Aria sans rien dire, ou conciliation si vous préférez tempérer ses ardeurs en appuyant son amie.

Les choses sérieuses, qu’elle dit…

10 vidéos de soundtracks sur la chaîne du Youtuber précédemment cité, c’est ce qui vous attend si vous chercher la bande son d’Omega. Guerrière, sombre et stressante, elle abandonne un peu le côté épique des musiques habituelles pour prendre un penchant plus agressif, plus orienté vers l’action, à l’image du DLC. Les compositeurs ne se départissent cependant pas de leurs petites mélodies au piano qui font la beauté de leurs œuvres. On aura donc de nouveaux chef-d’œuvre tel « Aria’s Cruiser », « The talon and the general », « Omega’s Mines » ou encore « Afterlife ». Il m’a tout de fois semblé que le même thème revenait régulièrement, légèrement modifié, dans différentes compositions.

Je te le fais pas si bien dire, Aria !

Il m’a fallu à peine trois heures pour le compléter, même si j’ai raté deux petites quêtes annexes au passage. Action non-stop, bastons, bombes et énormes zombies (ou des trucs s’en rapprochant), c’est un carnage constant. Car qui suit Aria le fait à ses risques et périls… On ne comprend cependant pas pourquoi il était vendu plus cher que « Léviathan », pour une durée à peine supérieure.

Une nouvelle partenaire particulière.