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Madlax – Girls with Guns #2

Rédigé par Jarps       dans  Manga/animés       22 Février 2014

 

Madlax-logo
Nom de l’œuvre : Madlax
Studio: Bee Train
Parution : 2004
Origine : Japon
Genre : Action-Suspense
Etat : Terminé – 26 épisodes
Personnages Principaux : Madlax, Elizabeth, Vanessa, Eleanor

 

Suite au succès de NOIR, il aurait été dommage de laisser tomber les Girls With Guns. Bee Train a donc décidé de lancer, 3 ans après, une nouvelle série : MADLAX (à ne pas confondre avec Mad Max!). C’est une chose étrange, mais nous sommes là dans une trilogie où chaque « volume » n’a strictement rien à voir avec les autres ! Tout tourne autour d’un seul point commun : des filles porte-flingues. Rompant volontairement avec NOIR pour ne pas donner l’impression de se répéter, le studio japonais nous sert un manga étrange, passionnant et quelque peu sexy.

 

Pitch :

D’une durée de 26 épisodes, comme son aîné, MADLAX met en scène deux protagonistes féminins (comme dans chacune des séries de la trilogie). La première, Madlax, est une adolescente surdouée au combat connue pour être une redoutable tueuse, agissant aux ordres d’un étrange « SSS », dans un pays fictif nommé Gazth-Sonika. Ce dernier, situé en Asie du Sud Est, est ravagé par la guerre civile depuis une bonne dizaine d’année. La jeune fille n’a ni nom, ni passé, rien d’autre que son nom de code, son flingue et son étrange lubie de portée une robe de soirée pour ses assassinats.
Margaret Burton est la deuxième héroïne de l’histoire. Du même âge que Madlax (17 ans), elle vit dans le pays européen de Nafrece (Probablement la France, donc), et est une bourgeoise orpheline souffrante d’une profonde amnésie.
Nous avons donc deux jeunes filles, qui RIEN ne relie, et pourtant, quelque chose, quelque part, nous dit que ce n’est pas si simple. Muette depuis la mort de ses parents, Margaret n’est capable de ne dire qu’une seule et unique chose : « Madlax… ».
La série alterne entre l’une et l’autre. Le hasard (ou peut-être autre chose que le hasard…) veut que chacune d’entre elle commence à enquêter sur un mystérieux syndicat du crime… Jusqu’à ce que les fils du destin les réunissent pour que la vérité soit dévoilée.

Kirika
 

 

Critique :

Il y a beaucoup à dire sur Madlax. Bee Train a manifestement voulu différencier cette série de NOIR, et pourtant certains éléments ont fait que leur nouveau bijou soit traité de remix mal remanié de leur premier succès.

Je m’explique : le studio japonais voulait faire une trilogie, mais avec des histoires n’ayant rien à voir. Or, pour qu’on puisse tout de même qualifier le travail de trilogie, il fallait que les séries aient un fil conducteur, des ressemblances, autres que le simple fait d’avoir de jolies tueuses. On retrouve donc, dans chacune des trois œuvres, les éléments suivants : la perte de mémoire, les tueuses adolescentes plus ou moins insensibles, les organisations secrètes surpuissantes, les complots. Du fait de la présence de ces éléments communs, Madlax fut (injustement) accusée d’être simplement une copie.

Pourtant, les différentiations sont nombreuses ! Pays fictifs, personnages principaux vivant séparément sans qu’ils aient connaissances de l’existence de l’autre, un certains nombres de personnages secondaires récurrents, dont certains masculins (ces derniers étant quasiment absents lors de NOIR), il y a déjà de quoi bien les différencier, rien qu’au scénario. Et l’élément le plus flagrant, le plus énorme (à tel point que je ne comprends pas comment ont peu les comparer !), c’est le surnaturel. Madlax est résolument tourné vers la magie, le mystique, mais peut-être pas assez finalement. En effet, ce côté surnaturel du scénario n’apparaît que progressivement, pour nous faire passer d’un état de « série réaliste » à un état de « série de science-fiction ». Cette transition n’est pas flagrante, impossible de dire à quel moment on bascule de l’un à l’autre, fait que la série a vraiment le fessier entre deux chaises, perdant ainsi une bonne partie de son audimat.

De plus, la série est lente, très lente à démarrer ! Malgré quelques scènes d’actions pour présenter Madlax, on est pongé dans une incompréhension totale de la situation dès le début. On passe de Madlax à Margaret sans savoir pourquoi, et même quand on commence à comprendre, la vie de Margaret est si chiante (!) qu’on a envie de faire avance rapide. Mais quand l’anime accélère enfin, là on est pris, embarqués, jusqu’à un final époustouflant dont les révélations en laisseront plus d’un sur le carreau ! (Je spoil pas, je spoil pas !)

Au niveau des graphismes, on note aussi un profond changement. Moins réaliste, à l’image du scénario, il se rapproche plus du type manga que du type occidental (contrairement à NOIR), et se donne plus de libertés dans le dessin des personnages. Madlax, dans ses robes de soirées absolument sublimes, resplendit de féminité, de sensualité, malgré le fait qu’elle ne les porte que pour trucider des gens. C’est d’ailleurs par sa faute que je fantasme sur ce genre de robe maintenant (non, je n’ai pas envie de les porter ! Vous voyez bien ce que je veux dire ! Bon sang vous êtes incroyables !) ! Elle tient de la femme fatale, d’une Freya, déesse aussi belle que guerrière, mais en tout cas pas d’une adolescente de 17 ans. Margaret fait quant à elle beaucoup plus jeune, même en dessous de son âge, semble plus petite de 30 centimètre que Madlax, frêle et trouillarde. On sent que Bee Train a voulu pousser l’opposition jusque dans les garde-robes de leurs protagonistes.

Un petit point sur la musique, à nouveau composée par la célèbre et talentueuse Yuki Kajiura, qui signe là quelques nouvelles pièces maîtresses de son œuvre tels que Hitomi no kakera, et Nowhere, toutes deux chantées par Yuuka Nanri.

Kirikarnage

 

Conclusion

Madlax a reçu un accueil mitigé, bien en deçà du succès de NOIR. Souffrant de la comparaison, la série a pourtant ses charmes, mais je pense qu’elle est beaucoup plus appréciable si vous êtes prévenus (et maintenant vous l’êtes) que si vous rechercher une pure suite dans le même style. Quelques défauts de rythme, un graphisme plus sophistiqué mais moins réaliste (à vous de voir ce que vous préférez), on dénombre suffisamment d’erreurs de la part de Bee Train pour ne pas classer Madlax dans la catégorie “incontournable”. Pourtant, j’ai adoré, et pour 26 épisodes, il serait dommage de ne pas en profiter !

Madlax
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A propos de l'auteur :

Jarps

Jarps n'aiment pas l'IRL. Jarps préféreraient sentir le poids d'une armure sur ses épaules que celle d'un costard-cravate . Alors, Jarps s'évadent dans le multivers vidéo ludique qui remplit sa tête de rêves...(oui, tout les verbes sont au pluriel, on est plusieurs dans ma tête)

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One thought on “Madlax – Girls with Guns #2

    Cyber Bulbizarre
    Cyber Bulbizarre il y a 4 années

    la vie de Margaret est si chiante (!) -> x’D

    J’ai jamais regardé Madlax mais savoir qu’il s’agit des mêmes bases que Noir (quitte à reprendre l’idée de la grande blonde fatale qui protège la petite)… Voilà quoi. Par contre j’me lasse pas de l’OST ;)

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