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Resident Evil 4

Rédigé par Cyber Bulbizarre       dans  Tests détaillés       27 Janvier 2014

 
test-de-skyrimDescriptif :

Oh désolée les puristes je vous entend déjà crier au scandale ! Après m’être mangée des heures de Resident Evil 6 (et avoir moi-même crié au scandale) j’ai vu que le 4 était à l’honneur cette année avec la sortie de sa version HD, et l’envie m’a pris de retrouver Leon et Ada et de revivre l’aventure. Merci Capcom ! Ouais il va falloir que je mette les points sur les i, je suis une grande trouillarde et les jeux d’horreur ont un effet sur moi disons… Beaucoup plus prononcé que chez les joueurs lambda (normalement constitués). Je deviens hystérique, parano et un peu violente. Il s’agit de la réaction logique de mes instincts primitifs qui reprennent le dessus. Vous êtes prévenus.

Bon vite fait, Resident Evil 4 c’est quoi ? Le jeu est inclut dans l’histoire de la Saga Resident Evil (ah bon ?) qui comprend déjà un bon nombre d’épisodes. A vue d’œil, le style horreur de la série semble aujourd’hui assez vulgaire : du survival pur et dur contre des zombies infestés par un virus. Le tout rempli de mutants en tous genres (chiens tentaculaires sisi tavu, gentes dames difformes à demie momifiées qui poussent des cris suraiguës et gros messieurs pas contents qui vous poursuivent tronçonneuse en main). Et si vous n’avez toujours pas pris le temps de vous informer sur les origines de la saga (pas du tout kitsch), son histoire (pas du tout à dormir debout) et ses héros nous allons faire un topo dans la partie scenario prévue à cet effet.

 

"Te voy a hacer picadillo !"

“Te voy a hacer picadillo !”


 
 
folder_bookmarkGraphismes :

Hé bien avec la sortie de la version HD on n’a plus à se plaindre. La version précédente n’était pas mauvaise en comparaison avec les sorties populaires. Le côté sombre du à l’ambiance et le facing ratio imposé par les consoles n’arrangeaient pas la lisibilité du jeu mais on s’y faisait assez rapidement. Cet épisode de la saga ne se déroule pas forcément de nuit, mais dans les tréfonds des forêts d’un village Espagnol, dans un manoir et puis sur une île mystérieuse où se trouve des quelques labos glauques et… Non, vous ne voulez pas vraiment savoir c’qu’il y a dedans.

Je n’ai pas fait “beurk” en allumant le jeu, mais je n’ai pas fait des sauts périlleux de joie non plus. Fallait que j’arrive à me concentrer sur le scénar’ et les commandes (oui, je jouais sur la wii à l’époque). J’étais une fine gâchette et finalement, c’était beaucoup plus simple à prendre en main que sur la XBOX lorsque j’me suis pris la version HD ! Oh le côté “dégueulasse” de la qualité graphique ajoutait un peu d’horreur lorsque je voyais apparaître de nouveaux personnages. Le petit Salazar par exemple, un jeune adulte de taille minuscule au fasciés de vieillard m’aurait fait faire quelques sursauts d’angoisse. Et pour le coup, c’était plus parce que je me faisais des films dans ma tête sur ce à quoi il ressemblait dans les détails que parce que je les avais à l’écran ! Alors pas d’problème.

 

Gigots

Gigots


 
 
folder_bookmarkJouabilité/Gameplay :

Question Gameplay va falloir s’accrocher toutes les touches sont utilisables ! On passe plus de temps à paniquer au début pour maîtriser les bons réflexes, appuyer sur les bons boutons que par l’univers en lui-même. Avec le temps, ça vient, mais ce n’est certainement pas le genre de jeu sur lequel on se “défoule” gratuitement sur les Zonzombs. Et puis y a aussi l’inventaire qui peut servir de refuge en cas d’hésitation.

En parlant de ça la gestion des munitions et des herbes médicinales (quelle bande de junkies ces Japonais) ajoutera un peu de piquant à l’aventure. Y a moyen d’améliorer vos armes, d’en acheter de nouvelles… Le tout se fait via un mystérieux marchand ambulant que vous rencontrerez un peu partout dans le jeu, autours des points de sauvegarde. Et qui dit marchand, dit argent. Vous trouverez votre gagne-pain sur les corps de vos ennemis (les zombies de nos jours sont pleins aux as hé ouais) et en trouvant quelques trésors/reliques bien cachés dans le décors (certains sont combinables valent et ainsi plus chers). Mais gare à la place disponible dans votre mallette. L’inventaire a une limite.

Comme tout bon resident evil qui se respecte, on abandonnera la partie action pour quelques énigmes et cinématiques (Ada dans sa robe rouge sexy et ses airs de castratrice est à l’honneur). Les environnements changent, je le répète encore on évolue dans plusieurs parties de la ville. Chacune possédant un “boss final” très sympa. Il vous sera possible de collecter bon nombre de mémos écrits et laissés par ci par là qui vous donneront des informations sur les personnages. Une sorte de petit codex consultable à l’infini. Un autre truc sympa : les nombreuses possibilités de mort de votre personnage. Plein de cinématiques cachées et de possibilités de crever en un coup si vous jouez avec le feu. A vous de vous amuser à les découvrir (et de vous faire peur avec).

Leon est votre personnage principal. Un membre des S.T.A.R.S, équipe spécialement entraînée depuis les évènements tragiques de Racoon City (la ville d’où le virus a commencé à se répandre), chargé de récupérer la fille du président (quand j’vous disait que c’était kitsch…) enlevée et embarquée jusqu’en Espagne pour… je préserve le mystère ? Bref, tout cela pour en venir au fait… Cette fille, ce compagnon, ce troll (ce que vous voulez) est un putain de BOULET ! Pauvre Leon ! Des années d’entraînement pour finalement recevoir une telle mission ! Et les concepteurs sont des MONSTRES de nous la coltiner tout le long du jeu. Le pire dans tout ça, c’est qu’ils en ont tout à fait conscience : je ne vous spoilerai pas la cinématique de fin du jeu qui montre le peu d’estime qu’ils ont pour le personnage d’Ashley. Et je les imagine déjà très bien derrière le grand bureau de la salle de réunion de Capcom, la bouteille de saké complètement vide en train de lister les traits de caractères qu’ils vont coller à notre acolyte… Oh misère.

Vous allez vraiment la maudire et finir par l’imiter d’un ton moqueur (vécu et approuvé également par l’ensemble de mon cercle d’amis participant à l’aventure de cette saga). Son fameux “LEOOOON, HEEEELP” vous crispera sur votre manette, vous donnera des maux de tête et il vous prendra de tester toutes les morts possibles et imaginables qui lui sont administrables (après sauvegarde, évidemment) : grenades incendiaires, explosives, lance-grenade, headshot… Ah oui parce que, si la demoiselle meurt, la partie est terminée. Elle peut également se faire embarquer par un zombie (à la mode bûcheron qui embarque sa poutre hurlante). Oui c’est carrément macho je sais j’en ai conscience, mais je n’suis pas à la place des développeurs, j’en suis seulement la victime outrée !

Parlons enfin des bonus que vous trouverez dans le jeu. A chaque fin de partie, vous débloquerez de nouveaux avantages pour en refaire une nouvelle ! L’un des avantage allant même jusqu’à foutre une armure sur Ashley afin de la rendre invulnérable :D (ô joie, il vous faudra tout de même terminer le jeu trois fois). En effet, pour chaque partie terminée, bonus inutile mais amusant, vous débloquez de nouvelles tenues vestimentaires pour vos personnages.
Boah, ne pleurez pas il n’y a pas que ça ! Vous débloquerez le mode

– “separate ways” qui est en fait l’exact scenario du jeu mais vu du point de vue d’Ada (le personnage qui viendra en aide à Leon tout au long du jeu et sans qui il serait mort). Les chemins des deux personnages sont donc un différents mais se recoupent souvent. On se prend à soupirer avec le sourire sur notre petit visage tout niais lorsqu’on comprend enfin le fond de l’affaire. Oui, finir ce mode de jeu vous permettra d’avoir les entières réponses à toutes vos questions… Et aussi d’utiliser un grappin.

– Et enfin, vous débloquerez le mode “mercenaries“, qui vous permettra d’améliorer vos compétences en shooting. Le but est simple : vous choisissez votre map (quatre en tout), et vous avez un score à faire dans un temps limité (qui peut être augmenté et collectant des sabliers). Mais préparez vous chaque map a son lot de “boss”. Terminez le mode mercenaries en obtenant le score maximum pour chaque terrain pour avoir droit à de nouveaux bonus.

C’est interminable tous ces ajouts. Une vraie force dans ce jeu. Et je vous laisse le plaisir de découvrir tous les autres par vous-même. Il y a de quoi faire !

 

Une belle image d'Ashley sur fond de brouillard et de fumier.

Une belle image d’Ashley sur fond de brouillard et de fumier.


 
 
folder_bookmarkScénario :

Revenons aux sources… Asseyez vous calmement et détendez-vous je vais vous raconter une histoire.

Racoon city, petite ville tranquille du middle-West des Etats Unis reposant financièrement sur sa célèbres multinationale pharmaceutique Umbrella Corporation (mon costume d’Halloween, haha !) est depuis quelques semaines sujette à de mystérieuses disparitions. Bon nombre d’habitants sont portés disparus et les efforts de la police restent vains. Les rumeurs circulent et certains racontent avoir perçu des groupes d’une dizaine de personnes au loin, d’autres affirment que les victimes ont été dévorées…

Umbrella Corporation, dans tout ça, travaille depuis des années dans un grand manoir sur un projet consistant à améliorer les conditions physiques au combat des soldats : meilleure résistance aux armes chimiques, aux balles… un projet ambitieux qui vire au cauchemar, lorsque le fondateur, James Marcus, trahi par ses collaborateurs, décide de se venger : le produit inachevé est alors répandu dans tous les labos d’Umbrella et contamine l’ensemble des chercheurs. Dépourvus de pensées ou de logique, agissant par leurs instincts primitifs, cette nouvelle forme de vie effrayante les poussent à s’entredévorer. Et voilà, c’est ainsi que tout ce beau monde finit par créer une apocalypse zombiesque complètement délire avec des chiens tentaculaires et tout et tout… Ça vous a plu ? Sachez que ça devient de pire en pire pour chaque épisode de la série !

Les S.T.A.R.S. Sont envoyés au manoir afin d’éradiquer l’infection et d’avoir les réponses à toutes ces questions. Elle parvient malgré tous ces efforts à se répandre, à Raccoon City, puis dans plusieurs villes du monde. Le virus deviendra un véritable business, et sera sujet à de nombreuses manipulations et finira par être détourné/transformé/amélioré ? Ce qui permettra à Capcom de nous créer plein de nouveaux zombies et tout et tout. Y a de quoi faire pour des années et des années de resident evil on va encore se bouffer des navets comme les derniers de la saga mais c’est pas grave, c’est rigolo et ça fait sursauter quand le livreur de pizza sonne à ta porte alors que t’es plongé dans le noir et complètement flippé.

Dans le quatrième épisode de la saga donc, la fille du président est enlevée et envoyée direction le continent Européen afin de recevoir le virus “ganados” (nouveau produit en vogue sur le marché Espagnol). Le plan étant finalement de la renvoyer dans son pays d’origine après coup. Nous, on est là pour faire tout capoter !

Du fun dans ces projets croyez moi, elle aurait mieux fait de finir infectée cette connass…

pardon. Ici vous aurez à faire à une véritable secte et le gourou (dont la voix Française, tout comme originale est incroyablement sexy) éprouve une haine toute particulière à l’égard de la gente Américaine. Les personnages, tout aussi peu protagonistes qu’ils soient, sont vraiment sympa. Ici on fait dans le cliché bien bourrin, mais croyez moi, on passe un bon moment ;)

 

Si j'étais aussi zombie que toi j'aurais des tas d'excuses pour faire c'que j'veux !

Si j’étais aussi zombie que toi j’aurais des tas d’excuses pour faire c’que j’veux !


 
 
folder_bookmarkBande son :

Oh que dire sur la bande son ? Glaciale, remplie de sonorités d’action gaming dans certains cas et ça ne va pas forcément plus loin. Rien qui me reste en tête et qui me donne envie de la réécouter après coup. Totalement angoissante à votre arrivée sur l’île, mais crachons un peu sur la soupe en rajoutant des points noirs à ce jeu : chaque entrée en phase de combat changera le ton monocorde de l’ambiance musicale en quelque chose de plus dynamique. On est donc rarement surpris d’entendre des râles de zombies sur fond de musique épique ! On s’y attend, on recharge notre shot gun et on reste sur ses gardes. Doucement mais sûrement, on se lance dans le combat en espérant ne pas entendre de jappements ou d’allumage de tronçonneuse.

Petit truc rigolo, les zombies marmonnent des insultes en Espagnol. Chaque type d’ennemi a sa propre voix et ses propres expressions. Et moi, les voix, ça me suffit à me faire froid dans le dos. Tenons compte également d’un certain type d’ennemis qui apparaissent à la fin du jeu, appelés “regeneradores” (rien qu’le nom ça donne envie hein). Ils possèdent leur propre musique. Et croyez-moi, celle-ci est vraiment, VRAIMENT glauque et angoissante. Au moins autant que les monstre eux-mêmes. Plus les monstres se rapprochent, plus la musique est forte, et plus on les entend respirer… Si vous êtes clients à ce genre de chose, ce jeu est à votre portée. Sachez que j’ai réussi à le finir, contrairement à Silent Hill. C’est donc carrément faisable !

 

"Uuuuh" : un savant mélange entre Wolverine et ton voisin le zombie. Qui vous filera la haine.

“Uuuuh” : un savant mélange entre Wolverine et ton voisin le zombie. Qui vous filera la haine.


 
 
folder_bookmarkDurée de vie :

Oh je dirai que le nombre d’heures passées sur la mission principale tourne autours de 15 à 20. Avec tous les bonus débloqués (le mode separate ways, mercenaries, et votre envie de recevoir cette superbe armure médiévale pour Ashley), vous pouvez facilement tripler ou quadrupler ce nombre ! La durée de vie de ce jeu est sa plus grande richesse. Il y a vraiment de quoi passer tout son temps libre.

 

Pas d'bol

Pas d’bol


 

Pour conclure, et malgré les mauvaises langues, Resident Evil reste un très bon jeu. Il est complet, et on se prend facilement à oublier les heures. Il est vrai cependant que vous vous devez d’essayer les premiers titres de la saga Resident Evil afin de comparer.

L’un est plus orienté survival, avec une gestion du cadrage s’apparentant à un visuel depuis une caméra de surveillance : ce qui rend la lisibilité des plans plus angoissante car on ne sait pas ce qui peut nous attendre à l’autre bout du couloir. Une morsure de zombie peut vous être fatale et surtout, il y a énormément d’interactions avec tous les éléments du décors. Votre personnage aura toujours quelque chose à dire à propos de tout ce qui l’entoure.

A partir du quatrième épisode de la saga, on bascule sur un style de jeu plutôt orienté action. Ce qui n’est pas forcément un mal, mais qui lui fait perdre un peu de son “ok les gars, on avance pas à pas !”. Essayez tout de même. Y a du très bon niveau !

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A propos de l'auteur :

Cyber Bulbizarre

Gameuse depuis l'enfance et convaincue que le jeu vidéo est un art à part entière, j'ai un petit faible pour les univers de science fiction, post-apo et "anticipation" de manière générale. Tout ce qui contient un bon scenario et de l'originalité est également susceptible de m'intéresser ! Sinon, pour les intimes, je suis actuellement CG Artist à Amsterdam dans une agence de pub. J'adore voyager, dessiner et le cinéma. J'ai pu terminer mes études de 3D et réaliser un court métrage pendant 1 an avec une équipe. Je profite de mon temps libre pour participer à la création de nouveaux petits projets et enrichir mes expériences artistiques. Mon cocktail préféré est la Piña colada et... Voici les infos supplémentaires : Mon code ami 3DS : 0018-1433-0048 Et mon pseudo Steam : alzuur A bientôt !

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