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Total War : Mes rêves de Gloire II

Rédigé par Cyber Bulbizarre       dans  Tests détaillés       19 Janvier 2014

 
test-de-state-of-decayDescriptif :

Siégeant sur mon trône de fortune, à l’abri dans ma forteresse toute de bois foutue, j’orientais mon regard livide vers chacun de mes loyaux serviteurs. L’hiver était rude et mes membres engourdis. Pas loin d’atteindre l’âge de payer la dette de modestie, la force qui me restait me permis de diviser le royaume et d’y installer mes gouverneurs. Chaque petite province, chaque château fort deviendrait une nouvelle barrière contre l’armée Britannique, ces pourritures Milanaises, le saint Empire Germanique (ceux la ne font pas dans la demie-mesure) ou les forces d’invasions Méditerranéenne dont je commence à entendre parler depuis mes rapports de la flottille Marseillaise. Une alliance avec les communautés Espagnoles serait-elle envisageable ? Oui, l’hiver est rude…

Et c’est après la mort de Guillemot de Lyon, mon noble paternel, que j’hérite de la couronne, du haut de mes seize ans. Sacré roi sans même connaitre d’autres préceptes que ceux transmis par l’église durant mon éducation, j’entends avoir été la source de brimades dans notre petite ville de Metz, en proie à une agitation inquiétante. J’allais devoir réagir, et la colère me gagne un peu plus chaque jour. Père avait tort de voir notre pays comme un bouclier. Il fallait regarder beaucoup plus loin, j’avais pour ambition d’étendre notre territoire et de me faire nommer “le conquérant”. Ouais, ça me plaisait bien. Je savais peu de choses sur la gestion et sur la stratégie, mais je me faisais conseiller chaque jour par l’église. J’assurais ainsi ma place auprès des amis de sa papauté.

 

Exemple de l'interface du mode Gestion du dernier Total War.

Exemple de l’interface du mode Gestion du dernier Total War.


 
 
folder_bookmarkGraphismes:

Oyé oyé, pour les plans de nos futures batailles, j’ai pris soin de m’équiper. Voici mes sieurs et mes dames la liste de mes plus fidèles conseillers.

En dehors de mes batailles je me dois de gérer d’une main de fer l’ensemble de mes territoires depuis les cartes dessinées par nos cartographes les plus pointus. Nos guerres, nos accords commerciaux et nos traités d’informations géographiques obtenus par nos relations nous permettent d’élargir l’étendue de nos cartes un peu plus chaque année. Ainsi j’ai découvert l’existence de nouvelles terres barbares et exotiques, à l’est de l’Europe. Grâce à l’obtention de ces cartes, il m’est aisé de diviser mes territoires, gérer mes communautés et déplacer mes troupes vers l’ennemi.

Lors de nos batailles, j’ai le choix d’être présent et de diriger mes hommes en temps réel. Je le fais parfois, pour me dégourdir. Mais il m’est également possible de laisser mes généraux faire le sale travail à ma place. J’ai personnellement choisi de participer aux sièges, afin d’aider mes hommes à percer les défenses des murs ennemis. J’ai une certaine préférence pour les assauts de valeur. J’aime à penser que chaque village, chaque forteresse est un nouveau défi car agencé différemment les uns des autres. La revue de ma stratégie est nécessaire avant chaque bataille, selon la météo et la forme du terrain. Chacune est unique.

Mais ce que j’aime par dessus tout, en tant que roi, c’est passer des heures assis au coin de la cheminée, à consulter mes vieux parchemins de comptes-rendus politiques et religieux. Oui, être accepté par sa majesté le pape n’a pas été une mince affaire. La liste de mes généraux dans ses détails me laisse entrevoir en chacun d’eux, un avenir prometteur et couvert de gloire. Lorsque je consulte la liste de mes cités, je prévois toujours de nouvelles constructions et de nouvelles formations militaires. Et puis il y a également les nombreux traités diplomatiques que je signe chaque année… Je passe des journées entières à consulter tous ces registres. Car un bon roi est un roi qui connait ses terres comme il se connait lui-même.

 

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folder_bookmarkJouabilité/Gameplay :

Aaaah… Finit les conneries, vous reprendrez l’histoire de notre humble petit roi en devenir ci-dessous. Parlons un peu du contenu du jeu à présent. Comment mieux vous expliquer qu’il vous est à peu près possible de TOUT faire dans un jeu de la série Total War ? L’intrigante complexité des parties et des réactions IA vous poussera à créer nombre de sauvegardes. “Ah oui, j’ai oublié de calmer les révoltes à Metz, pendant que je m’occupais de mon siège à Londres, d’ailleurs, le Pape est sur le point de m’excommunier et mon coffre se vide, je n’ai plus de quoi entrainer de nouvelles unités et les comptoirs alliés ne veulent plus commercer avec moi car je ne suis qu’un miséraaaaable…” : ne vous en voulez pas trop, c’est à peu près le scenario qui vous attend durant vos premières parties. Comprendre comment développer ses terres et quelles stratégies appliquer pour avancer dans le jeu nécessite de l’expérience et de l’entraînement.

Les jeux Total War sont des jeux de gestion/stratégie. D’une part, vous avez la partie “gestion” du jeu qui se déroule sur la carte de campagne : possibilité de déplacer vos personnages (diplomates, espions, marchands, religieux, troupes militaires…) et d’interagir avec des territoires étrangers. Le passage par la case gestion est la partie primordiale du jeu, puisque la stratégie peut être résolue de manière automatique (le jeu calcule un taux de victoire/défaite selon la qualité et les contenu des armées s’opposant et peut résoudre les batailles à votre place si vous le souhaitez). Cependant, à vous de gérer votre communauté du haut de votre statut divin.

Une fois que vous avez géré toutes vos terres et déplacé vos adorables compagnons sur la carte, il vous faudra “terminer le tour”. Cliquer sur ce bouton vous permettra de passer la main aux autres joueurs IA de la carte, qui feront leurs déplacements eux aussi, sous vos yeux, en accéléré. Chaque bouton “fin de tour” vous fera changer de saison (notez les changements météo trop mignons dans les graphismes, ainsi que les changements de musiques).

La partie politique tient une grande importance dans le jeu, et nécessite de l’attention. Les accords que vous créerez avec tel ou tel pays/clan auront des répercutions sur votre trésorerie MAIS SURTOUT, des répercutions sociales. Vos amis/ennemis se souviennent de vos accords passés et réagiront de telle ou telle manière selon leur perception de votre échange. Si vous ne respectez pas un accord ou trahissez un allié par exemple, vous obtiendrez la réputation de ne pas être fiable, et il se peut que beaucoup vous tournent le dos ou ferment les routes commerciales. Chacun de vos déplacements se doivent d’être calculés et pensés selon vos affinités avec les autres.

Pour ce qui est de vous enrichir, il y a trois moyens : les guerres, le commerce et le développement. Ils devront faire parti de votre campagne, et sont les éléments à privilégier dès le début du jeu. Trop attendre avant de commencer la prise de territoire offrira le privilège aux adversaires de prendre votre place. Mais vous concentrer uniquement sur l’aspect militaire vous coûtera des frais d’entretiens de plus en plus élevés et vous tomberez en banqueroute très vite si vous ne commercez pas ou ne développez pas vos champs/routes et ports. L’équilibre est à faire.

Une chance pour vous, vous commencerez la partie avec une petite poignée de soldats prêts à se déplacer et faire le sale boulot des premiers jours. Donc, il vous est possible de concentrer tout votre or des premiers tours sur le développement des villes.

Parlons maintenant de l’aspect “militaire” des jeux Total War. Lors d’une rencontre sur la carte de deux troupes ennemies, une bataille peut être envisagée. Dans ce cas là, si vous choisissez d’affronter vos adversaires “en direct live sur le champs de bataille, trop génial !” vous serez alors plongé dans un nouveau mode de jeu. Il ne s’agit plus de tour par tour. Vous pouvez placer vos hommes sur le terrain (qui sera de près similaire à celui où votre personnage se trouve au moment de la rencontre). Si sur la carte vous attaquiez votre adversaire près d’une rivière et d’une grande montagne, attendez vous à les retrouver sur le champ de bataille. Ainsi, nombre de stratégies sont envisageables en fonction de l’endroit où vous vous trouvez, et vous devrez profiter de ces éléments du décors pour les tourner à votre avantage ! Cachez vos troupes dans la forêt, faites un blocus de piquiers derrière le pont, couvrant vos archers et faites cracher la déferlante de cavaliers depuis la montagne !

Je m’emballe. Après la bataille, retour à la carte de campagne et à la partie gestion. Plusieurs possibilités résulteront de cette victoire : conquête d’une nouvelle cité (s’il s’agissait d’un siège), prisonniers, gain d’expérience de votre général…

 

"La Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

“La Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort.”


 
 
folder_bookmarkScénario :

Je commençais donc avec très peu d’argent dans le fond de mes caisses, le peu que père m’avait légué de son règne absurde et sans conséquence. A peine de quoi construire une église et agrandir quelques champs. Je savais parfaitement ce que je faisais, et où tirer profits. Le commerce céréalier était à la France ce que la bible est à son clerc. Et pas question de revivre la famine cette année. J’envisageais de tirer la situation au clair à Metz, où les habitants me menaçaient de révoltes. J’eus la terrible idée d’augmenter les taxes de chaque province pour me construire une armée digne de ce nom et marcher à l’Est. De nouvelles guerres allaient éclater.

Pas de quartier. Croire en une alliance solide et durable, attendre patiemment que passent les saisons du haut de ma forteresse de solitude ne feront jamais de mon pays le plus grande des puissances. Pire encore, je pourrais me faire envahir. Et pourtant, le rôle de l’envahisseur m’appartient. Mes premières troupes se forment un peu partout dans le royaume. J’entraine mes soldats dans de meilleurs casernes grâce aux revenus céréaliers de l’année dernière, et j’entretiens une alliance solide qu’avait consolidé père grâce au mariage de ma sœur avec un des héritiers de la couronne Espagnole.

J’envoyais mes clercs en déplacement dans chaque ville de France. Je voulais absolument les faire gagner en expérience grâce aux voyages, et prêcher la bonne parole sur la place publique. La religion dominait mais j’entendais parler d’un complot d’hérétiques à Metz. Sans plus attendre, j’envoyais mes Cardinaux s’occuper de brûler les sorcières et me débarrasser de ces agitateurs.

Mes forces armées finirent de reprendre le territoire Français aux Anglais, au Nord. Je me battais au côté de mes hommes chaque jour sur le champ de bataille, et n’avais pas le temps de me préoccuper de la situation à Metz. J’envoyais mes archers brûler les barricades de la petite ville de Lille, mon bélier défoncer les portes de la ville, mes piquiers s’engouffrer pour frayer enfin un chemin à ma cavalerie. J’avais pris soin de ne pas détruire les habitations pendant l’assaut, mais à la fin de la bataille, j’eus l’heureuse surprise de constater que mes hommes étaient parvenus à capturer l’un des plus grands généraux Britanniques. Un prisonnier de choix. Ni une ni deux, je m’empressais d’écrire à mon ennemi et de lui demander une rançon. Le trésor publique débordait de richesses désormais, et j’améliorais mes villes, tout en grossissant mon armée. J’avais pour ambition d’étendre mes terres vers l’Allemagne à présent. Tous mes généraux les plus fidèles resteraient ici, près de la mer du Nord, pour faire face à ces maudits Anglais s’ils n’ont toujours pas compris la leçon.

A Marseille, j’agrandissais toujours plus mon port, et mes routes commerciales. Il m’était désormais possible d’exporter en Égypte, cet étrange Pays où la religion dominante différait de la nôtre. J’entendais déjà quelques rumeurs circuler chez les cardinaux. On parle d’appel à la croisade, pour tous les peuples fidèles à notre sainte Église. Ce n’est pourtant pas le moment de diviser mes forces. Je n’avais pas l’ambition de descendre aussi bas, et de m’occuper de ces peuples primitifs à la religion douteuse. M’installer là-bas me coûterait beaucoup trop, mais on ne dit pas non aux États Pontificaux. Ce pape m’ennuie beaucoup… J’attends les prochaines élections avec impatience.

Après avoir calmé l’agitation de Metz, je fais construire de nouveaux bâtiments pour améliorer mon image auprès les locaux. Ainsi de belles auberges voient le jour, des maisons de jeux, de plaisir et une cathédrale. Le sacrifice financier était nécessaire, un homme est venu à moi l’autre jour et me propose ses services pour recruter les meilleurs assassins de la ville. Il me dit tenir son QG dans la nouvelle auberge, que je viens de construire. Je n’avais pas encore envisagé la possibilité de recruter des assassins, mais c’est à tour de bras que je payais mes nouveaux free-lance afin de saboter les portes des forts ennemis, tuer des généraux féroces et préparer la mort “accidentelle” du Pape. Il était temps d’accélérer ces élections.

Mon règne s’annonçait encore bien long et amusant.

 

Ça fait du beau monde.

Ça fait du beau monde.


 
 
folder_bookmarkBande son :

Jeff Van Dyck, où comment ravir votre expansion territoriale en vous plongeant totalement dans une civilisation sur fond de mélodies ethniques. De la puissance épique, de la douceur ambiante, mais toujours ravissantes : les bandes sons des jeux Total War sont un des éléments qui nous font oublier les heures passées derrière notre ordinateur à nous prendre pour dieu. Oh je me souviendrais toujours de la mélodie qui revient chaque été dans les rues de Rome. Ou bien des chants religieux omniprésents durant ma campagne Médiévale. Comment oublier les mélodies Nipponnes, chaque matin quand je me réveil au sein du clan Hattori ?

Il m’arrive bien souvent d’écouter les musiques du jeu sur internet, car elles sont de ce genre d’OST qu’on laisse dans ses fav’ et qu’on pourrait savourer avec n’importe quelle activité. Une agréable sensation de nostalgie s’en dégage pour me donner à elle seule l’envie de rejouer aux jeux. Généralement, il s’agit d’un bon critère pour savoir si une musique est bonne ou non.

 

"Je poursuivrai ma chance jusqu’au fond de l’eau."

“Je poursuivrai ma chance jusqu’au fond de l’eau.”


 
 
folder_bookmarkDurée de vie :

Les heures vont passer à une vitesse incroyable et heureusement ! Car pour explorer le jeu, il va vous falloir du temps : comprendre le système de fonctionnement de chaque faction vous fera recommencer vos parties encore et encore (mais toujours avec joie en bonne humeur, en bons maniaques que nous sommes). Le tout divisé à travers des systèmes de jeux différents : gestion des batailles en temps réel et déplacement sur la carte, qui eux, se font en tour par tour. Il vous est ainsi possible de prendre votre temps avant de valider le tour et donc, d’explorer ville par ville le contenu d’un tout : de votre trésorerie, de vos relations diplomatiques, de votre armée, des traits de caractères de vos figures emblématiques… Remporter la victoire se fera avec beaucoup de temps et de patience.

 

Victoires, défaites, joies, frustrations ! Il vous est possible en tant que souverain dans chaque série de jeu Total War de diriger votre faction en TOUS POINTS. Presque rien n’est oublié ici, ils ont pensé à tout, et la minutie des détails, des réactions, des batailles est étonnante. Énormément de possibilités s’offrent à vous pour gérer vos territoire, le tout pour flatter votre égo de conquérant. Un jeu de type gestion stratégie des plus poussés qui m’ait été donné de découvrir quand j’étais encore une toute petite Impératrice en devenir, avec Rome Total War (larmichette). Depuis, impossible d’échapper à chaque sortie d’un nouveau titre de la Saga de The Creative Assembly. Allez-y, foncez et réécrivez l’histoire !

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A propos de l'auteur :

Cyber Bulbizarre

Gameuse depuis l'enfance et convaincue que le jeu vidéo est un art à part entière, j'ai un petit faible pour les univers de science fiction, post-apo et "anticipation" de manière générale. Tout ce qui contient un bon scenario et de l'originalité est également susceptible de m'intéresser ! Sinon, pour les intimes, je suis actuellement CG Artist à Amsterdam dans une agence de pub. J'adore voyager, dessiner et le cinéma. J'ai pu terminer mes études de 3D et réaliser un court métrage pendant 1 an avec une équipe. Je profite de mon temps libre pour participer à la création de nouveaux petits projets et enrichir mes expériences artistiques. Mon cocktail préféré est la Piña colada et... Voici les infos supplémentaires : Mon code ami 3DS : 0018-1433-0048 Et mon pseudo Steam : alzuur A bientôt !

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