What the f*ck ? Cette expression sera votre credo, votre bouée de sauvetage, votre guide tout au long de cette aventure qu’est la reconquête de Steelport après la disparition du chef des Saints, Johnny Gat. Volition nous avait promis, à travers ses trailers et sa communication provocante, un beau bordel. C’est mission accomplie ! Ne vous étonnez plus de voire des mecs déguisés en sadomaso dans la rue et de vous bastonner avec des godes géants !

Surfant sur le succès de GTA, Saints Row a choisi de se démarquer par l’absurde, la folie, la démesure. Mais on n’est pas un GTA-like sans reprendre les points clés qui ont fait le succès du titre de Rockstar. Ville immense à découvrir, des multiples missions de différents types (assassinats, courses, vols de motos ou destruction d’un gang ennemi à coups de lance-roquette), pour la quête principale comme pour des missions annexes, il y a largement de quoi vous occuper pendant de bonnes dizaines d’heure ! Les développeurs ont aussi eu la sympathie d’inclure parmi leurs missions une certaine variété, pour ne pas tomber dans une ennuyeuse redondance. Merci à eux.

Bon côté graphisme, ce n’est pas le jeu du siècle, ça c’est sur. Mais ce n’est pas grave, on n’est pas là pour ça. On est là parce qu’on veut du sang, on veut du gros n’importe quoi. Que les tabous se brisent, que les conventions sociales s’effacent, ici c’est CHEZ NOUS ! Steelport, c’est le domaine des Saints, alors fermez-là et regardez nous faire les zouaves ! Quelques bugs un peu gênants à l’origine, corrigés pour la plupart depuis, on ne saura râler auprès de Volition pour leur petite faiblesse graphique. Tant que ce n’est pas trop moche, on s’en fout.

Le scénario est simple, classique. On s’est fait entubés, notre territoire est envahi, on va le reprendre par la force. Chargez vos flingues, on va tout faire péter ! Simple, mais efficace, comme une balle dans la tête.
La bande son, c’est « up to you », comme on dit aux States. Comme dans GTA, chargez votre radio préférée, ou vos propres titres, pour votre temps en transports. Les dialogues sont plutôt bons (surtout en VOST), quelque chansons incongrues mais bien senties pendant certaines missions (Holding Out For A Hero, de Bonnie Tyler, pendant la mission finale, ça envoie du pâté !), ce n’est pas le plus classique, mais ça marche !
Saints Row The Third, c’est le droit que vous avez de donner libre court à vos pulsions les plus folles, de faire vos choix (car il y a parfois des choix difficiles à faire), d’être un super porte-flingue capable de détruire des avions en skydiving (c’est pas une blague !), de vous sentir le maître du monde.