Bonjour, vous êtes toujours là ? Soit vous avez survécu à Aperture Science, soit vous avez soif de nouveautés scientifiques. Ca tombe bien, ce nouvel opus devrait vous satisfaire.

Chell est de retour à Aperture Science, coincée dans une chambre vide à contempler de l’art pour stimuler son activité cérébrale. Comment ? Pourquoi ? Aucune idée. Mais c’est un laboratoire en décrépitude que vous découvrez, aux infrastructures détruites par la végétation. GlaDOS est morte, vous vous souvenez ? Il n’y avait donc plus personne pour entretenir le centre.

Mais notre IA accro aux neurotoxines n’était pas le seul robot à gérer des humains, il y a aussi Wheatley dont la sympathie n’a d’égale que sa stupidité. Vous croiserez aussi d’autres IA aux caractères bien à eux. Valve a, dans cet opus, donné une grande profondeur aux personnalités de ses robots, y compris pour les tourelles mitrailleuses, ce qui donne une nouvelle dimension au scénario et le rend plus prenant.

Comme pour le premier volet, votre but est de vous échapper du centre. Pour ce faire, vous retrouverez le Portal Gun et devrez traverser de nombreuses salles de test, allant de découvertes en découvertes. D’autant plus que le centre est plein de nouveautés ! Des cubes de verre permettant de rediriger les rayons laser, des recette de pudding diététique ratées aux effets inattendus, de la peinture pour poser des portails partout et j’en passe ! Le gameplay s’est amélioré, avec une plus grande fluidité et des énigmes plus hardues.

On pourra aussi apprécier les efforts graphiques mis en œuvre. Le design est toujours très froid (on reste dans un laboratoire tout de même), mais beaucoup plus beau. L’espace a été complètement retravaillé pour donner de l’immensité à Aperture Science, et ça marche bien ! Le jeu regorge de petits détails qui deviennent un régal pour les yeux, comme les bras articulés des plate-formes amovibles.

Chapeau aussi à la bonde son, qui même si elle reste très sobre, est parfaitement bien intégrée. Les thèmes musicaux sont plus nombreux et accompagnent l’action. On sent le suspense monter quand il le faut. On sent également le travail sur les voix et les bruitages, qui donnent plus de présence à l’ensemble. Tout est très électronique, très subtil, un vrai plaisir.

Mais ce n’est pas tout, le plus gros reste à venir. Portal 2 fait encore progresser la science avec son nouveau mode de jeu coopératif en ligne ! Si deux portails ne vous suffisait pas, résolvez des énigmes encore plus dures avec quatre portails en incarnant les robots P-Body et Atlas. Le jeu vous permet de discuter directement par micro ou, si la voix de votre partenaire ne vous branche pas, par indications visuelles. Vous pouvez faire apparaître à des endroit précis des bulles de dialogue pour que votre allié fasse ce qu’il faut. Un mode de jeu très complet en somme disposant de plusieurs dizaines de salles.

Si Portal était un incontournable, Portal 2 est un monument. Foncez !