Ah, les shooters d’Europe de l’Est, ces nids à bug, ces graphismes viellots, ce gameplay rigide et inintéressant… Heu… Non ça, c’était avant la série des Metro.

Pour ceux qui ne connaissent pas, Metro 2033 est un excellent jeu de tir, profond et visuellement incroyable, venu d’Europe de l’Est. Voilà. Et Metro Last Light est sa suite directe et y fait honneur.

Quoi, ça ne vous suffit pas ? Bon. Metro Last Light est un jeu de tir qui se passe dans le métro de Moscou 20 ans après qu’une guerre nucléaire a ravagé la totalité du monde, et les rares survivants se terrent dans le métro de Moscou. Ils ne sont peut-être pas les seuls humains sur Terre, mais aucun moyen de le savoir… Le jeu commence peu après la fin de Metro 2033, que je vais spoiler, donc méfiance !

Metro Last Light suit l’histoire des romans, et privilégie donc la fin où les Sombres sont éradiqués par Artyom… Qui se pose quelques questions suite à ce massacre. Devenu un ranger renommé, Artyom est informé qu’un Sombre aurait survécu à l’assaut, et est chargé par ses supérieurs de le traquer et de l’éliminer. Mais comme d’habitude dans le Métro, les choses ne se passent pas comme prévu…

Metro Last Light est, comme son grand frère, un jeu très beau, mais aussi très noir, dur avec le joueur, autant dans l’atmosphère, très épaisse, que dans le gameplay, qui ne fait pas de compromis. Action, infiltration, hordes de mutants, moments de gloire, moments d’angoisse, moments d’exploration dans des environnements incroyablement détaillés… Tout y passe, et chaque seconde est un régal, qu’on soit entourés d’ennemis ou d’amis.

Metro Last Light est un jeu d’atmosphère, très beau et bien réalisé, mais aussi un shooter difficile et très gratifiant. Une vraie perle qui fait mentir tous les stéréotypes sur les jeux de l’Est.