Manga/animés


Fairy Tail

Rédigé par AoNoShiro       dans  Manga/animés       30 Mars 2014

 

Fairy Tail jaquette
Nom de l’œuvre : Fairy Tail
Réalisateur : Mashima Hiro
Scénariste : Mashima Hiro
Diffusion : 2006
Origine : Japon
Genre : Shonen, Action, Aventure, Comédie, Drama, Fantastique, Surnaturel.
Etat : Scans : En cours ; Anim :En cours
Personnages Principaux : Natsu / Lucy / Erza / Grey…

 

Pitch :

Sur le continent de Fiore règne la magie, les utilisateurs de cette dernière, les magiciens, s’organisent en guildes, confréries vivantes véritable lieu de vie et d’échange. Lucy, jeune fille errante cherche à entrer dans l’une des guildes les plus reconnues du territoire, Fairy Tail. Elle rencontrera alors un mage peu scrupuleux répondant au nom de Salamander, appartenant au groupe tant convoité, sans savoir qu’il est en réalité un imposteur. Ce n’est qu’à un moment peu glorieux qu’elle se rend compte de la supercherie et qu’elle finira sauvée par le vrai Salamander (Natsu) et qu’elle rejoindre Fairy Tail pour vivre des aventures toutes plus trépidantes les unes que les autres.

Fairy Tail 1
 

Critique :

L’idée de base, mettant en scène un univers dominé par l’utilisation de la magie, est des plus alléchantes et le début de la série va parfaitement dans ce sens. Si la production est disponible à l’écrit mais également en animée, nous reviendrons sur le second un peu plus tard, pour des raisons de clarté. Nous nous posons donc dans Fiore pour découvrir cette ambiance aussi particulière que joyeuse, en compagnie de la guilde qui a donné son nom au manga. Cependant, comme dans tous les shonens, tout n’est pas rose ou bleu, si bien que quelques petits problèmes ne tarderont pas à poindre.

Valider des missions ou quêtes diverses constituera le début des aventures de nos héros, cet aspect sera d’ailleurs un petit fil rouge pas forcément très intéressant de l’histoire, entre batailles interguildes et sauvetage du monde, on a vite fait de jeter notre dévolu sur quelque chose de plus excitant que d’aller sauver le chat de la voisine.
Quelques noms majeurs de la trame scénaristique ne mettent pas trop de temps à faire leur apparition, Zeref (dont le regard ne l’est pas) en premier, patronyme faisant trembler des side character dénués de tout charisme, ironiquement si l’on en entend parler très tôt du zigoto, on ne le verra que très tard après avoir vu défilé d’autres méchants oubliables, pour de surcroît induire un état de confusion avancée chez le lecteur/spectateur.

La joviale petite ribambelle des guildies de Fairy Tail, menée par Natsu, Lucy, Gray, Erza… est un bel exemple de la diversité de l’ouvrage. Car la magie ici ne se traduit non pas par des incantations généralistes mais une réelle affinité envers un élément ou un style de combat. Ainsi Natsu est un mage chasseur de dragon de feu, Grey un sorcier manipulant la glace, Erza utilisant multiples armes et armures et Lucy se servant de clés pour appeler des esprits. De même qu’en supplément de cet aspect fondamental, le caracter design est relativement fourni, autant que le casting global qui s’avère être gargantuesque, sans pour autant être parfaitement égal, avec personnages d’un vide intersidéral et d’autres possédant trop de présence.

Sans être inattaquable, le pan artistique de la production de Mashima Hiro se révèle solide (bien que timide au début), mettant en évidence moult décors et ambiances suivant les arcs. L’ensemble certes consistant n’arrivera pas à cacher la perte d’intérêt progressive que le lecteur ne peut s’empêcher d’éprouver au bout du premier tier, de ce qui passera d’une histoire sympathique à une succession d’échecs scénaristiques notoires. Les patterns des mésaventures se suivent et se ressemblent pour le plus grand malheur des témoins impuissants que nous sommes, montrant ainsi les Fairy Tail en difficulté devant l’ennemi à affronter, pour ensuite se rendre compte que le pouvoir des amis (nakama power) est tellement permissif qu’il explique n’importe quel power up allant du plus basique à celui sortant du néant (asspull). Autant dire que nos joues vont rougir à force de répéter des facepalms irrépressibles.

Le point d’orgue de toute cette mascarade se situe peut-être dans la seconde partie du Daimatou Enbou (le tournoi de magie), théâtre du hiatus de la version animée de la série. Le semblant de crédibilité et d’intérêt de la trame s’évapore pour ne finalement laisser que le regret de tout ce temps investi pour suivre cette histoire qui semblait pourtant si prometteuse… Un peu comme si certains auteurs, Naruto et Fairy Tail en tête de file, s’étaient donnés rendez-vous pour troller massivement leur lectorat. Ce dernier se prend d’ailleurs avec allégresse au jeu, assaillant les forums de discussions pour se moquer ouvertement de la dernière production de l’artiste et se torturer les méninges en quête d’un développement toujours plus improbable.
Ce ne sont pas les pauvres tentatives humoristiques, creuses, ou la prétendue direction sombre que prendrait le manga qui arriveront à faire oublier toutes les déconvenues historiques, le temps du mea culpa est désormais bien loin et les seules choses qu’il reste à contempler sont les frasques toujours plus étranges d’un auteur qui se perd dans des travers tous plus tristes les uns que les autres, plus rien n’a de logique, plus rien ne le sera, un peu à l’image des nouveaux visages qui apparaissent ici et là, remplaçant d’autres disparus non pas dans la mort, mais dans la miséricorde de l’oubli.

Fairy Tail 1

Le point anime :

Tout comme la version papier de l’ouvrage, on peut difficilement reprocher quelconque errance sur la forme, comme les animations ou la retranscription des dessins, l’ensemble est de bien bonne qualité. Suivant point par point le récit original des tomes (malheureusement ?), quelques hors séries tous aussi inintéressants les uns que les autres saupoudreront cette mixture indigente. Elle sera toutefois bien plus supportable ici, l’animation donnant un rythme proprement intéressant et rafraîchissant, peut-être dû au fait qu’elle nécessite moins l’action du cerveau dans le processus de digestion de l’intrigue.
La vraie force de l’adaptation se tient probablement dans sa bande-son de très bonne qualité, signée Takanashi Yasuharu (Log Horizon, Fairy Tail, Naruto Shippuden, Eyeshield 21). A mi-chemin entre metal et musique celtique, le résultat apporte une certaine profondeur aux épisodes et colle parfaitement à l’ambiance, il mérite à lui seul le détour.

 
Est-ce que les fées ont des queues ? Sacrée question, si le titre du manga joue sur Fairy Tale (compte de fée) et Fairy Tail (queue de fée), le moins que l’on puisse dire est que le désenchantement s’opère bel et bien, passant du statut d’œuvre prometteuse à celui de fondamentalement inintéressante. Le casting de prime abord attachant, mène à l’indifférence la plus totale dès lors que le pouvoir des copains devient omniprésent. La trame scénaristique quant à elle, en plus d’être convenue, ne laisse juste aucune place pour la bonne surprise, enfermant le lecteur dans une routine désolante. Fairy Tail n’est pas profondément médiocre, il juste très décevant, destiné sans doute aux amateurs de fan service en l’état, la lassitude guettera forcément un public plus exigeant.
Pour les (très) longues soirées d’hiver.

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A propos de l'auteur :

AoNoShiro

Rédacteur actu', je commets des tests et donne parfois mes impressions sur des jeux ou mangas. L'Incarnation du skill.

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