Tout droit sorti du petit studio français, Amplitude Studios, Endless Space nous envoie directement dans les étoiles avec un jeu de gestion au tour par tour complexe, riche, au gameplay simple mais solide et au background travaillé.
 
Le mot gestion vous fait peur ? Non, je vous rassure, même si il s’agit d’un 4X (eXploration, eXpansion, eXploitation, eXtermination) il se rapprochera plus d’un Civilization que d’un Age of Empire. Pas de collecte de ressources donc.
Enfin, plus que de se rapprocher de Civilization, il en emprunte carrément le fonctionnement, à base de production de Nourriture, Industrie, Science et Brume (étant ici, la monnaie du jeu). Mais il faut dire que ce système colle tellement bien à ce style de jeu qu’on ne peut leur reprocher leur choix.

Le jeu en lui même vous mène à la tête d’une faction que vous allez devoir faire prospérer dans une galaxie. Ici, pas de villes à bâtir, mais des planètes à coloniser, terraformer et systèmes solaires à améliorer à l’aide de divers bâtiments apportant divers bonus (plus de nourriture, optimisation de la population etc…)
Il faudra également faire évoluer votre peuple grâce à la science et un arbre de technologie démesuré scindé en 4 parties : militaire, économie / diplomatie, technologie et exploration. Mais impossibilité de faire l’impasse sur une branche, que vous soyez adepte des victoires militaires ou culturels. Tous vous sera utile, à vous de voir dans quel ordre développé tout ça.
Le système de combat est un peu particulier, puisqu’il repose essentiellement sur un système de cartes vous apportant des bonus ainsi que sur la façon dont vous avez conçu vos vaisseaux.

Petit point sur le côté artistique du jeu. Tout d’abord les graphismes. Très fins et détaillés, les planètes vues de prêt sont magnifiques. L’interface graphique très légère et discrète s’intègre quant à elle parfaitement au style du jeu.
Le gros point fort de ce jeu est clairement son ambiance. Les musiques, magiques, collent admirablement bien à l’univers. On se laisserai presque bercer par celles-ci et les animations de l’univers en arrière plan.