Descriptif :

En 2008, Rockstar sortait ce titre nommé Bully Scholarship, qui nous proposait de suivre un certain Jimmy Hopkins… à l’école ! En effet, l’histoire raconte la vie d’un adolescent terrible, renvoyé de plusieurs autres établissements, qui est alors envoyé dans une sorte de pensionnat par ses parents désespérés. Ainsi, Rockstar présentait un GTA-like, mais en milieu scolaire !

 
Scénario :

Le scénario est alors logique : Jimmy arrive dans un environnement où il devra bien évidemment essayer de travailler, et d’être plus discipliné. Mais l’ambiance qui règne à Bullworth Academy n’est pas si calme. On y retrouve des personnages encore moins équilibrés que le héros, comme des élèves bagarreurs, des professeurs pas si pédagogues que ça, ou encore des fous et des clochards.

Jimmy Hopkins fait vite le point sur les différentes personnalités de l’école : les Caïds, les Fayots, les Bourges les Blousons noirs et les Sportifs. C’est ainsi que Jimmy essaye d’évoluer dans ce bahut en essayant de gagner le respect des différentes parties et de se faire une réputation. Au début, ce n’est pas facile : car si les Fayot ne vous chercheront pas de problèmes, vous serez tout de même harcelés pars des Caïds ravis d’avoir un nouveau à maltraiter sous la main, il faudra passer par quelques « fights » ou tout simplement fuir vers un pion. D’autres personnages excentriques viendront aussi vous surprendre notamment la cuisinière qui ne respecte pas certaines normes d’hygiènes ou le professeur d’anglais saoul même durant la classe.

Entre cours et temps libre, les missions s’enchainent et vous proposent une histoire constituée de haut et de bas pour le héros qui durant tout son séjour à Bullworth devra faire face à toute sorte de rencontres, d’expériences, et de challenges.

Cours de chimie: attention à ne rien faire exploser!

 
Jouabilité/Gameplay :

Le lance pierre, une arme de “précision”

Bullworth Academy est un internat avec des règles strictes et sévères. Il vous faudra être assidu lors des cours si vous voulez valider vos matières, mais aussi dans le but de débloquer certaines aptitudes utiles tout au long du jeu : par exemple les cours de chimie vous aident à fabriquer vos pétards et boules malodorantes, ceux de géographie vous permettent de montrer des éléments cachés sur la map et d’autre vous débloqueront des costumes ou autres vêtements. Alors évitez de faire l’école buissonnière ! De plus il est important de bien gérez vos horaires car l’horloge tourne et vous devez vous rendre en classe le matin entre 9h et 11h30 et l’après-midi entre 13h et 15h30. Attention par contre lors de votre temps libre le soir à ne pas être trop noctambule. Si vous êtes debout au delà de 01h, Jimmy commence à somnoler et il lui est moins facile de se déplacer. Si à 02h vous n’êtes toujours pas couché, il s’écroule sur place et s’endort !

A la différence d’un bon vieux GTA, on notera quand même de grandes différences, et ce à commencer par les armes ! Fini les AK47 et le UZI, place au lance pierre, aux boules puantes et aux pétards ! Et pareil du coté véhicule, ne vous attendez pas à être au volant d’une belle Infernus ! Vous devrez vous contenter d’un skateboard ou d’un vélo ! Mais il y aura tout de même pour compenser un bon vieux scooter rassurez vous. Chaque mission effectuée est rémunérée, mais là encore il ne s’agit pas de sommes faramineuses compte tenue du contexte. Cet argent vous permettra donc d’acheter des vêtements, des munitions, ou dans le pire des cas à soudoyer un Caïd pour qu’il vous laisse tranquille.

De saison en saison, il vous sera à un moment possible de vadrouiller hors de l’établissement. Vous découvrirez donc les divers quartiers de Bullworth où vous pourrez aussi exécutez des missions et rendre d’autres services annexes (livraison de journaux ou tonte de pelouse). Vous pouvez également rendre de petits services à des élèves ou adultes qui viendront vers vous. La ville est divisée en plusieurs secteurs résidentiels représentant chacune des personnalités de l’école. C’est là que surviendront des différences sociales très marquées car le quartier des Bourges par exemple sera plus plaisant que celui des Zonards. Ces derniers sont d’ailleurs l’ultime bande à découvrir dans le jeu. Ils habitent des caravanes ou des baraques situées vers des usines désaffectés ou non.

Il faut également noter la possibilité pour Jimmy de se faire des copines. Il peut donc en leur offrant un bouquet de fleur ou une boite de chocolat, recevoir un baiser. Cela est non seulement agréable pour lui mais aussi utile puisque ça lui permet d’augmenter sa jauge de vie.

Il y existe aussi plusieurs moyens de vous divertir avec des courses de BMX mais surtout à la foire de la ville ! Cet endroit regorge de jeux et autres activités qui pourront vous permettre de vous détendre tout en gagnant des lots variés. En somme, même si vous terminez l’histoire, il y aura toujours des moyens pour passer le temps.

 
Graphismes:

Le graphisme est supérieur à GTA San Andreas mais surtout à son prédécesseur sur PS2, car Bully : Scolarship Edition est une version améliorée avec quelques missions en plus sur PC. Graphiquement correcte, le jeu restera malgré quelques bugs, normalement jouable.

Petite pause déjeuner?

 
Bande son :

Il n’y a malheureusement pas de radio dans le jeu ni quelconque moyen d’écouter une bonne musique. La soundtrack est juste composée de différents sons adaptés à l’ambiance du jeu par exemple simple et fun lors des moments tranquilles et plus déchainés lors des moments d’action.

 
Durée de vie :

Pour en finir avec le mode story divisé en cinq chapitres, il vous faudra probablement une dizaine d’heure. Il vous faudra environ 30 pour terminer le jeu à 100%, à cause des diverses mission annexes et recherches d’objets cachés. Il est aussi possible de jouer à deux dans les mini jeux effectués lors des cours.

Conclusion

En bref, ce jeu permet de sortir un peu du cadre habituel que nous proposait Rockstar avec les divers opus de GTA et de faire ou refaire un tour à la case école, d’être dans un nouveau cadre, et se confronter à de nouvelles réalités. Même si l’on reste encore dans la violence et la grossièreté habituelle mais à un degré différent cette fois ci qui s’adapte à l’environnement scolaire.