La patte graphique de Border est toujours là, et l’univers est très stylisé : vos persos, les flingues, les ennemis… Chaque personnage principal, allié ou non, a droit à une présentation bien classe et un style particulier. La quête principale s’articule autour du Beau Jack (Handsome Jack en version originale, que je vous recommande fortement même si l’anglais n’est pas votre fort), qui, pour faire court, a promis un beau trésor aux quatre mercenaires qui constituent la fine équipe de Borderlands 2… Et les a trahis, essayant en vain de les faire tuer. S’ensuit logiquement une quête de vengeance et bien sûr, de richesses.

Pour les malheureux qui ne connaîtraient pas Borderlands, piqûre de rappel . Il s’agit d’un FPS sandbox aux forts accents de RPG, avec quêtes, niveaux, compétences et équipement. Le loot est très important, les armes étant générées de façon procédurale : vous n’en trouverez donc jamais deux pareilles. Le scénario reste dans le fond, ici, se contentant de vous donner une raison d’aller tirer sur tout un tas de types bariolés et généralement totalement marteaux, et de piquer leurs flingues.

La série Borderlands se destine à un public particulier, qui n’est pas particulièrement amateur des FPS dirigistes à l’histoire poussée, ou du fast FPS qui mise tout sur le L33t Sk1llz. Sa composante RPG a tendance à prendre le pas sur le côté FPS de Borderlands 2, ce qui a ses avantages et inconvénients, mais ne plaira pas à tout le monde.