Thief
Nom du jeu : Thief
Développé par : Eidos Montréal
Édité par : Square Enix
Date de sortie : 28 février 2014
Disponible sur : PC, PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One
Genre : Action – Infiltration (FPS)
|
Descriptif :
On s’attaque ici à la Cité, endroit proprement glauque, noir, témoin d’une évolution sociétale pour le moins étrange, où les gueux se meurent dans les ruelles tandis que les fortunés se terrent en lieux sûrs, de quoi faciliter la tâche aux voleurs dans leurs actes inavouables, mais qui doivent néanmoins compter avec la Vigile. Car Thief, étant axé sur l’infiltration, se révèle relativement punitif lors d’un faux pas, Garrett n’est aucunement taillé pour le combat rapproché à plusieurs, ainsi se faire capter par deux ou trois gardes se termine généralement par une mort brutale.
On devra donc s’infiltrer à maintes reprises dans les demeures pas forcément joyeuses de nos compagnons capitalistes pour dérober trésors et autres babioles de valeur, mais on se retrouve souvent bloqué par un level design très limité, Garret passe d’une condition de roi des voleurs à celle de roi des cons, restant ainsi tristement bloqué devant une fenêtre non scriptée et donc inaccessible, ou encore une simple caisse surmontée d’un simple sac de grains empêche notre voleur de faire fonctionner ses petites jambes. Ajoutons à cela que les actions sont contextuelles et s’effectuent avec l’aide d’un seul bouton, de quoi rabaisser notre personnage au rang de corbeau enfermé dans une cage.
Les seuls réels points positifs du titre pourraient se trouver dans cette ambiance si particulière évoquée avant, mais aussi dans le contenu qui s’avère généreux, une bonne douzaine d’heures en ligne droite avec des quêtes annexes ou quelques trésors à ramasser ici et là. Il est également possible de refaire les missions avec un angle d’attaque totalement différent, jouer la brute et tenter les combats, se jouer de l’IA en utilisant le décor à son avantage ou se faufiler telle une ombre à l’aide de nos multiples accessoires.
Très oubliable, ce Thief ne fait assurément pas honneur à ses illustres prédécesseurs. Eidos Montréal se contente de nous livrer un titre qui laisse un goût d’inachevé très prononcé, agrémenté de multiples temps de chargements et un gameplay trop simpliste.
Aurait pu se jouer en 2004.
Graphismes | Jouabilité/Gameplay | Scénario | Bande son |
Note : 2.5/5 | Note : 2.5/5 | Note : 2.5/5 | Note : 2.5/5 |