Pourtant, on pouvait ne pas s’y attendre ! Premier truc qu’on note dans The Last of Us : il y a des zombies. Et les zombies, franchement, ça commence à sentir le renfermé (normal). Et un truc qui devrait vous rassurer… Dans TLOU, on tue autant sinon plus de survivants que de zombies. Vous expliquer pourquoi serait vous spoiler…

Et c’est bien la dernière chose à faire. Le scénario de The Last of Us est absolument richissime. Vous allez vous retrouver imbriqué dans une histoire très émouvante, parfaitement écrite et bourrée de rebondissements et de moments qui vont faire chavirer le cœur du gros dur habitué aux jeux d’action que vous êtes.

Pas de bons ni de méchants dans TLOU, on vous le rappelle à chaque instant. Le héros, Joel, est forcé bien malgré lui de devenir un chevalier blanc, chargé d’emmener Ellie, une jeune fille, à un centre de recherche. L’action prend place 20 ans après le début des incidents, durant lesquelles Joel perd tout ce qui lui était précieux. Il est devenu amer, solitaire et pragmatique, et n’attire pas franchement la sympathie au premier coup d’œil… Puis il évolue, et sa relation avec Ellie le transforme, et il devient plus humain. Trop humain…

Si le scénario est original, dense et bien mené, il est également très dirigiste. Il m’est souvent arrivé de m’attendre à ce que le jeu me demande mon avis sur telle ou telle décision difficile, tout particulièrement vers la fin, où tout se mélange entre bons et méchants, et on ne sait plus bien qui on est réellement… Loin d’être le chevalier blanc auquel on aurait pu s’attendre, Joel est l’un des personnages les plus ambigus de ces dernières années.

Fort de ces atouts, en plus de sa finition impeccable et de son gameplay aux petits oignons, The Last of US est clairement incontournable. Si vous avez une PS3 et que vous ne l’avez pas encore, vous commettez un crime !